L'âge minimum est de 16 ans.
Il peut être abaissé à 15 ans si le jeune a atteint cet âge entre la rentrée scolaire et le 31 décembre de l'année civile, et qu'il a terminé son année de 3ème.
L'âge maximum est de 29 ans révolus (30 ans moins 1 jour).
L'âge maximum peut être porté à 34 ans révolus (35 ans moins 1 jour) dans les cas suivants :
Dans ces cas, il ne doit pas s'écouler plus d'1 an entre les 2 contrats.
Il n'y a pas d'âge limite dans les cas suivants :
Il faut s’inscrire via PARCOURSUP et être admis à la sélection des voies directes ou satisfaire aux épreuves de sélection organisées par le CFA après signature d'un contrat d'apprentissage.
Le futur apprenti doit s’inscrire et passer les sélections liées au diplôme visé (soit via Parcoursup soit directement avec les sélections mises en place par les organismes de formations).
En apprentissage il n'y a aucun coût pédagogique, ni de frais d'inscription. Tout est pris en charge par l’OPCO de référence de l’employeur.
La formation est donc gratuite pour l'apprenti et pour son représentant légal (Art. L6211-1 du Code du Travail).
L'apprentissage peut se faire dans un grand nombre de secteurs d'activité.
Les formations que peut suivre un jeune en contrat d’apprentissage sont celles menant à l’obtention d’une certification inscrite au Répertoire national des certifications professionnelle (RNCP) ouverte à l’apprentissage.
Pour savoir si la formation est ouverte à l’apprentissage il faut vérifier la fiche RNCP : sur celle-ci la
« voie d’accès à la certification » en contrat d’apprentissage doit être cochée « OUI »
SourceOui, un apprenti peut être dans le secteur public non industriel et commercial (dont, notamment, les fonctions publiques d'État, territoriale et hospitalière) (articles L. 6227-1 à L. 6227-12 et D. 6271-1 à D. 6272-2 du code du travail).
Les conditions de l'apprentissage dans le secteur public sont les mêmes que dans le secteur privé.
Le financement par contre est différent.
Il n'y a pas d'ordre spécifique dans les recherches.
Non, pas forcément, mais l’employeur essaie puisqu’il a investi du temps dans la formation pour la transmission du savoir-faire et du savoir être.
Cependant, l'apprentissage, en donnant une première expérience professionnelle, favorise l’accès à l’emploi.
En effet, plus de 84% des jeunes apprentis trouvent un emploi à l'issue de leur formation. Près des trois quarts d'entre eux sont directement embauchés en contrat à durée indéterminée.
L'apprenti est un salarié de l'entreprise avec un contrat de travail, soumis au Code du travail.
Il perçoit donc une rémunération et bénéficie des avantages du contrat de travail (cotisation retraite, protection contre le licenciement, accès aux indentés chômage à la fin du contrat, Congés payés et couverture sociale).
L'apprentissage compte dans l'ancienneté, a expliqué la Cour de cassation, mais à certaines conditions.
Principalement, il faut qu'à l'issue de vos années d'apprentissage, vous ayez obtenu de votre employeur un contrat de travail et n'ayez pas changé d'entreprise.
Non. Le salaire annuel de l'apprenti est exonéré de l'impôt sur le revenu dans la limite d'un plafond fixé au montant brut annuel du SMIC.
Le salaire annuel est donc imposable pour la seule partie qui dépasse ce plafond.
Pour 2021, le plafond est à 18.655 €.
Le temps de travail de l'apprenti est identique à celui des autres salariés.
La durée légale du travail effectif est fixée à 35 heures par semaine.
Cependant l’apprenti est soumis à la convention collective de l’entreprise dans laquelle il a été embauchée et peut donc avoir un temps de travail plus élevé.
Le temps de formation en CFA est du temps de travail effectif et compte dans l'horaire de travail.
L’employeur doit donc permettre à son apprenti de suivre parallèlement les cours théoriques.
Le mode d’alternance (par exemple, une semaine en CFA puis une semaine en entreprise ou 2 jours en CFA puis 3 jours en entreprise) est décidé en amont selon la formation choisie.
Les apprentis bénéficient de 5 jours ouvrables pour préparer leurs examens (c. trav. art. L. 6222-35). Ce congé rémunéré par l'employeur, est pris dans le mois qui précède l'examen. Il s'ajoute aux congés payés légaux. Sa durée s'impute sur le temps de présence dans l'entreprise.
Rappel : les 5 jours pour révisions avant examen doivent être prévus au départ sur le calendrier de la formation. C’est donc chaque centre de formation qui planifie ou non ces jours de révisions.
Oui, comme un salarié, mais toujours en binôme, dans les secteurs pour lesquels les caractéristiques particulières de l'activité le justifient et dont la liste est fixée par décret en Conseil d'Etat.
Une convention ou un accord collectif de travail étendu ou une convention ou un accord d'entreprise ou d'établissement peut définir les conditions dans lesquelles il peut être dérogé au fait que les jeunes travailleurs ne peuvent travailler les jours de fête reconnus par la loi. (article L. 3164-8 du code du travail)
La dérogation à l'interdiction du travail de nuit des apprentis, prévue à l'article L. 6222-26, est accordée par l'inspecteur du travail pour une durée maximale d'une année, renouvelable.
Celui-ci apprécie les caractéristiques particulières de l'activité justifiant cette dérogation.
L'absence de réponse dans le délai d'un mois à compter du dépôt de la demande vaut décision d'acceptation (Art.R6222-24)
Plusieurs règles sont à respecter concernant l’apprenti mineur :
Oui, comme n'importe quelle formation, l’apprenti peut échouer, ne pas obtenir son diplôme ou son titre.
Redoubler n'implique pas une reconduite automatique du contrat d’apprentissage.
Il faut signer un avenant au contrat d’apprentissage avec l’entreprise pour prolonger son contrat d’une année ou signer un nouveau contrat d'apprentissage avec une autre entreprise.
L’apprenti peut parler à son maître d'apprentissage directement afin de voir si la situation ne peut pas s’améliorer.
Sinon, il faudra s'adresser à son tuteur pédagogique dans l’organisme de formation/ CFA qui pourra programmer une visite d'entreprise pour aider à régler le problème.
Du fait de la proximité apprenti : maître d’apprentissage, le maître d’apprentissage est un interlocuteur privilégié en cas de problème.
Il en va de même pour le tuteur pédagogique à qui il est indispensable de présenter ses difficultés.
Oui le contrat d’apprentissage peut être rompu (Art L6222-18 du Code du Travail).
Durant les 45 premiers jours (consécutifs ou non) en entreprise, le contrat peut être rompu par l’employeur ou par l’apprenti (et par son représentant légal si l'apprenti est mineur) sans motif.
Pour cela, il suffit de notifier la rupture par écrit à l'autre partie et d'en envoyer une copie à l’organisme ayant enregistré ou déposé le contrat auprès de l'administration, ainsi qu’au directeur du CFA.
Aucune indemnité spécifique n’est à verser.
Passé le délai de 45 jours en entreprise (consécutifs ou non) le contrat peut être rompu dans l'un des cas suivants :
Suite à la rupture de son contrat, l'apprenti qui n'a pas trouvé un nouvel employeur peut poursuivre sa formation théorique pendant 6 mois en CFA. Dans ce cas, il bénéficie du statut de stagiaire de la formation professionnelle. Il conserve ses droits sociaux et est rémunéré par la région ou l'État.
Oui. Une carte d'étudiant des métiers est délivrée à l'apprenti par le centre qui assure sa formation dans les trente jours qui suivent l'inscription par le centre de formation d'apprentis.
En cas de rupture du contrat d'apprentissage, la carte est remise à l'établissement de formation, qui assure sa destruction. (Article D6222-42).
Si vous êtes une entreprise du secteur privé : Les frais pédagogiques sont pris en charge par l’OPCO de l’employeur, via un financement de France Compétences.
Si vous êtes un employeur du secteur public : les frais pédagogiques sont pris en charge pour moitié par le CNFPT, pour moitié par vous.
Si vous êtes une établissement public hospitalier, vous pouvez vous rapprocher du conseiller de l’ANFH de votre territoire afin de solliciter une demande de prise en charge de 50% des coûts pédagogiques.
Les démarches auprès de l’OPCO sont faites par l’employeur avec l’aide du CFA.
Reste à charge de l’employeur la rémunération de apprentis quel que soit son statut.
Toute démarche doit passer par un échange avec le CFA.
Il convient au préalable de remplir la fiche de renseignement.
A réception de celle-ci, le CFA vous adressera le contrat et la convention nécessaire au dépôt auprès de l’OPCO à signer par l’ensemble des parties.
Dans les 5 jours ouvrables qui suivent le début de l'exécution du contrat d'apprentissage, l'employeur transmet le contrat et la convention visés par le CFA à l'opérateur de compétences ou à la DIRECCTE pour les employeurs relevant du secteur public.
Cette transmission peut se faire par voie dématérialisée.
Le dépôt du contrat d'apprentissage est gratuit.
Pour les employeurs du secteur privé :
Si l’effectif de l’entreprise est de moins de 250 salariés, et que les apprentis recrutés préparent un diplôme de niveau 3 et 4 (Article D6243-2).
Elle est versée mensuellement à l’employeur après transmission de la DSN (Déclaration Sociale Nominative) par l’OPCO.
Elle représente :
L’employeur bénéficie également de dégrèvements de charges (réduction Fillon).
Pour les employeurs du secteur public :
Depuis le 1er juillet 2020 et jusqu'au 31 décembre 2021, les entreprises qui embauchent des apprentis bénéficient d'une aide exceptionnelle de 3 000 €.(Décret n° 2020-1085 du 24 août 2020)
Oui, un salarié peut basculer en apprentissage si ce dernier répond aux conditions d’âge d’entrée en apprentissage. Dans ce cas, le contrat de travail est suspendu le temps du contrat d’apprentissage.
Lorsque le salarié est titulaire d’un CDI, son contrat peut, après accord entre le salarié et l’employeur, être suspendu pendant la durée d’un contrat d’apprentissage conclu chez le même employeur. A la fin du contrat d’apprentissage, le salarié recouvre son CDI.
C’est le même que celui que vous prenez quand vous recrutez un salarié.
Les 2 parties bénéficient d’une période d’essai de 45 jours (jours de présence en entreprise).
L’employeur s’engage à faire progresser l’apprenti tout au long de son contrat, en lui confiant au fur et à mesure de l’acquisition de ses compétences des tâches avec de plus en plus de responsabilités.
Un livret d’apprentissage, un document d'accompagnement, renseigné à la fois par l'entreprise et par l'école à chaque période de formation, assurant la coordination entre l'école et le CFA.
En outre, les référents pédagogiques des écoles visitent les entreprises des apprentis, et organisent régulièrement des réunions avec les maîtres d'apprentissage.
Le Maître d’Apprentissage doit (Art. R 6223-24 Code du Travail) :
L’employeur bénéficie :